Être amoureux fait naitre une alchimie entre deux êtres et ressentir des papillons dans le ventre. Outre les sentiments, l’amour est aussi un phénomène physique qui peut être observé au niveau cérébral. Que se passe-t-il dans notre cerveau quand on tombe amoureux ? Explications.

Des réactions cérébrales dans un cerveau amoureux

Cerveau et amour

L’alchimie qui nait entre deux personnes est souvent vertigineuse, imprévue, involontaire, voire incontrôlable. Les deux êtres sont irrémédiablement attirés l’un vers l’autre. Certains aiment à parler de coup de foudre, de sentiments dépassant la raison ou la volonté.

La puissance de cette attraction qui peut être ressentie en amour est pour le moins intrigante. Aussi, des chercheurs se sont-ils mis en devoir de lever les clés de ce mystère.  

À l’aide d’IRM (Imageries par Résonnance Magnétique), les scientifiques ont décelé une activité cérébrale particulière chez les amoureux. Leur cerveau est stimulé par une combinaison de molécules identifiées. L’hypothalamus est sollicité, mais aussi d’autres zones comme le cortex, le cortex préfrontal ou encore l’amygdale.

  • La dopamine, qui est l’hormone du plaisir et de l’action, est indispensable pour oser aborder sa moitié dans la phase de séduction.
  • L’adrénaline fait palpiter le cœur au contact de l’être aimé. 
  • La noradrénaline apporte un sentiment de satisfaction et d’excitation. Elle est particulièrement stimulée lorsque l’on est aimé en retour. 
  • Les endorphines, célèbres hormones du bonheur ; l’ocytocine, hormone de l’amour, à qui l’on doit l’attachement à autrui.
  • Le cerveau transmet ses sensations, émotions et sentiments à travers tout le corps. Ainsi, une certaine euphorie s’empare des personnes amoureuses.
  • La lulibérine, hormone du désir, est stimulée pendant les câlins, les préliminaires et les rapports sexuels. L’orgasme amène le cerveau à libérer un maximum d’endorphines, inondant le corps et l’esprit de bien-être ; et d’ocytocine, qui vont renforcer encore l’attachement pour son/sa partenaire.
  • La sérotonine, particulièrement stimulée après la naissance de la relation amoureuse, amène à une sensation de sérénité, de confiance.

L’amour qui aveugle : des zones cérébrales endormies

Si certaines zones du cerveau sont stimulées pour produire et délivrer des endorphines et des hormones, d’autres zones voient leur activité cérébrale comme mise en sommeil

L’adage qui dit que l’amour rend aveugle est donc fondé. Les zones endormies sont celles mobilisées dans les états dépressifs, la tristesse, le jugement négatif… Elles s’effacent pour donner toute attention valorisante à l’être aimé

Néanmoins, en cas d’amour non réciproque, ou si l’un des partenaires met fin à la relation, ces zones se réactivent aussitôt suite à la rupture amoureuse. Et retrouver l’apaisement peut prendre du temps pour la personne concernée.

Les peines de cœur sont d’autant plus douloureuses que le cerveau réagit en amour comme face à une addiction.

Un cerveau addict à l’amour

Cerveau amoureux

Les hormones et endorphines libérées par le cerveau d’une personne amoureuse l’amène à une sensation de plaisir. Le souvenir de ce bien-être s’ancre dans le cerveau, qui fait tout pour revivre et prolonger ce ressenti agréable. Une forme d’addiction se met en place, l’organisme cherchant à fonctionner selon un circuit de récompense.

Toutefois, si l’amour peut durer toujours, il n’est pas forcément ressenti de la même manière au fil de la relation. La passion du début peut laisser place à une relation plus apaisée.

Les hormones plus fortes en début de relation

hormone relation amoureuse

Le fait d’être amoureux entraine une forte concentration de Nerve Growth Factor dans le sang. Cette croissance nerveuse est donc facilement mesurable.

Des études ont été menées sur des amoureux volontaires. Il en résulte que les jeunes couples, dont la relation amoureuse est née il y a moins d’un an, affiche un taux de NGF supérieurs aux couples qui s’aiment depuis plus longtemps.

Ce qui suit raisonnablement le schéma d’un amour fou en début de relation, et qui va perdurer ensuite de manière plus posée.

En moyenne, l’amour passionnel s’estomperait vers les 4 ans du couple. L’amour perdure néanmoins entre les deux êtres, toujours stimulé par les endorphines de l’attachement, de la tendresse.

Cette durée s’expliquerait par le besoin naturel de l’Homme de procréer et d’élever ses enfants.

D’où la nécessité aussi d’entretenir sa relation amoureuse pour qu’elle dure : donner de l’attention à son partenaire, se sentir valorisé dans son couple, rire ensemble… Ces petits gestes quotidiens maintiennent la production et la délivrance d’ocytocine et de dopamine.

Tout comme le fait de casser la routine qui peut s’installer 

Si la science s’attache à expliquer le sentiment amoureux, avec des résultats probants sur l’étude du cerveau et ses réactions, l’amour n’est pas qu’une simple mobilisation de facteurs chimiques. L’amour reste un sentiment à part entière, qui peut prendre plusieurs formes. D’autres facteurs y sont donc intrinsèquement liés, comme l’imaginaire, les expériences personnelles passées, le hasard d’une rencontre… Et peut-être bel et bien une part de magie. 

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